Adoption définitive du projet de loi de finances pour 2019

L’Assemblée nationale a adopté ce jeudi 20 décembre en lecture définitive, le projet de loi de finances pour 2019, par 182 voix pour et 52 contre. La veille, le Sénat avait rejeté le texte, sans examiner la version issue de la nouvelle lecture à l’Assemblée. Et pour cause, les députés étaient revenus, les 18 et 19 décembre, sur la plupart des nombreuses modifications apportées en première lecture par le Sénat.

Le texte a en effet été revu pour intégrer une partie des concessions consenties par le gouvernement pour tenter d’enrayer la crise des « Gilets jaunes ».

Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a souligné avant le vote que ce projet de loi de finances était adopté « dans des circonstances particulières », les mesures d’urgence rebattant les cartes budgétaires. Il a assuré que la France avait « la compréhension de la Commission européenne » qui a noté la « nécessité de répondre au cri de colère » des « gilets jaunes ».
Le déficit public sera de 3,2 points, mais bien sous la barre européenne des 3% en retirant « l’ajustement spécifique du CICE » (transformation du crédit d’impôt compétitivité emploi en baisses de charges pérennes), a-t-il affirmé, assurant que « la ligne reste celle d’un rétablissement des finances publiques », ce qui « n’est pas négociable ».

Certaines des mesures annoncées la semaine dernière par Emmanuel Macron (heures supplémentaires, baisse de CSG et primes exemptes de prélèvements obligatoires) figurent dans le projet de loi « mesures d’urgence économique et sociale » qui doit être adopté d’ici la fin de la semaine.

Mais le PLF intègre d’ores et déjà une partie des dispositions annoncées par l’exécutif depuis le début du mouvement mi-novembre, comme l’annulation de la hausse de la taxe carbone, de l’alignement du diesel sur l’essence et le maintien de l’avantage fiscal dont bénéficiaient les entreprises sur le gazole non routier, ou encore le déblocage des crédits destinés à financer la hausse de la prime d’activité pour revaloriser les salaires proches du smic.

Il acte également les mesures annoncées dès la mi-novembre par le Premier ministre Edouard Philippe sur le chèque énergie et la prime de conversion automobile.

Déclaration du Ministre Bruno Le Maire devant les députés lors de la discussion générale en nouvelle lecture :

Le Ministre a déclaré que « sur les 10 milliards de mesures annoncés par le Président de la République, 4 milliards seraient financés en 2019 : nous allons demander une contribution à ceux qui peuvent le plus contribuer ».

La principale mesure consiste à geler le taux de l’IS pour les grandes entreprises :
« Nous avions pris l’engagement de baisser le taux d’IS de 33,33% à 25% d’ici 2022. Cet engagement ne change pas », précise Bruno Le Maire. « Le taux passera à 31% en 2019 mais pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 250 millions d’euros. Pour les sociétés dont le chiffre d’affaires est supérieur, la baisse est décalée à 2020… Nous demandons un effort aux entreprises les plus prospères pour financer 1,8 milliards de dépenses exceptionnelles. »

Adoption définitive du projet de loi de finances pour 2019

La transformation du CICE en baisse pérenne de charges est maintenue en 2019.

A propos du projet de taxe GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon…), Bruno Le Maire a précisé que « cette taxe concernera les revenus tirés de la publicité, les revenus issus des frais d’intermédiation réalisés par les « marketplaces » et la revente des données d’utilisateurs à des fins publicitaires. Elle touchera le chiffre d’affaires des très grandes entreprises du numérique à partir du 1er janvier 2019. » L’Etat escompte un rendement de 500 millions pour cette taxe en 2019.

Le véhicule législatif pour cette mesure n’est pas encore fixé, une possibilité étant de l’intégrer au projet de loi PACTE.
Le Ministre a également indiqué que seraient réalisés entre 1 et 1,5 milliards d’euros d’économies supplémentaires en 2019 pour participer au financement des mesures en faveur du pouvoir d’achat. Bruno Le Maire n’a pas détaillé le contenu des mesures, précisant que ce travail devait se faire « main dans la main avec les parlementaires et les citoyens ».

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Note d’info CNAMS

RAPPEL Vigilance arnaques RGPD

Des sociétés peu scrupuleuses profitent de l’entrée en application du Règlement Européen sur la Protection des Données pour démarcher des professionnels, parfois de manière agressive, afin de vendre un faux service d’assistance à la mise en conformité au RGPD.

La CNAMS vous avait déjà alertés en février 2018 à propos de tels agissements, notamment commis par téléphone, mais les techniques de ces sociétés s’améliorent pour piéger de plus en plus d’artisans et de TPE.          

Comment les reconnaître ?

Ce type d’arnaque :
• est envoyé par fax, courrier ou email,
• utilise des termes ou des symboles laissant penser que le message est adressé par un service public,
• évoque de lourdes sanctions financières,
• incite à prendre contact par téléphone ou par email,
• propose une pseudo-conformité RGPD payante.

Au regard de pratiques commerciales trompeuses, il faut garder la tête froide :

➢ vérifier l’identité des entreprises démarcheuses qui ne sont en aucun cas, contrairement à ce que certaines prétendent, mandatées par les pouvoirs publics pour proposer à titre onéreux des prestations de mise en conformité au RGPD,
➢ vérifier la nature des services proposés : la mise en conformité au RGPD nécessite plus qu’un simple échange ou l’envoi d’une documentation. Elle suppose un vrai accompagnement, par un professionnel qualifié en protection des données personnelles, pour identifier les actions à mettre en place et assurer leur suivi dans le temps.

La CNIL et la DGCCRF ont mis en ligne des exemples de courriers suspects :

https://www.cnil.fr/sites/default/files/atoms/files/bdeexarnaque.pdf
https://www.cnil.fr/sites/default/files/atoms/files/rgpd_france_arnaque.pdf
https://www.cnil.fr/sites/default/files/atoms/files/regaffin_arnaque.pdf

Attention : dans certains cas, il peut aussi s’agir de manoeuvres pour collecter des informations sur une société en vue d’une escroquerie ou d’une attaque informatique.

Quels sont les réflexes à adopter ?

Si vous recevez ce type de sollicitations, vous devez :
demander des informations sur l’identité de l’entreprise démarcheuse permettant de faire des vérifications sur internet ou auprès de votre fédération,
vous méfier de telles communications prenant les formes d’une information officielle émanant d’un service public,
lire attentivement les dispositions contractuelles ou précontractuelles,
prendre le temps de la réflexion et de l’analyse de l’offre,
diffuser ces conseils de vigilance auprès de vos services et des personnels qui sont appelés à traiter ce type de courrier dans l’entreprise,
ne payer aucune somme d’argent au motif qu’elle stopperait une éventuelle action contentieuse.

Si vous vous estimez lésé, vous pouvez vous adresser à la direction départementale de la protection des populations (DDPP) ou à la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) de son département de résidence.
https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/coordonnees-des-DDPP-et-DDCSPP

Pour rappel, les entreprises employant jusqu’à 5 salariés sont protégées par les dispositions du code de la consommation (hors du champ de leur activité principale) pour les contrats conclus hors établissement et bénéficient en particulier d’un délai de rétractation de 14 jours 

  • Pour rappel, les entreprises employant jusqu’à 5 salariés sont protégées par les dispositions du code de la consommation (hors du champ de leur activité principale) pour les contrats conclus hors établissement et bénéficient en particulier d’un délai de rétractation de 14 jours.

PROJET DE LOI SUR LE DROIT A L’ERREUR : L’essentiel des mesures

Le 31 juillet dernier, l’Assemblée nationale a adopté définitivement le projet de loi « pour un Etat au service d’une société de confiance » (également connu sous le nom de « droit à l’erreur »).
Ce texte autorise les employeurs à corriger leurs erreurs administratives lorsqu’ils les ont commises de bonne foi, afin d’éviter une sanction. Il supprime également les sanctions pénales encourues par les collecteurs du prélèvement à la source.
La loi devrait être prochainement publiée au Journal Officiel (JO), sous réserve d’un éventuel recours devant le Conseil Constitutionnel.
Cette note d’information présente les mesures principales du projet de loi :

❖ Reconnaissance d’un droit à l’erreur

Le projet de loi instaure « une confiance a priori de l’administration envers les personnes physiques et morales agissant de bonne foi qui méconnaissent involontairement une règle, pour la première fois ». Ces personnes bénéficieront donc désormais d’un droit à l’erreur, c’est-à-dire une présomption de bonne foi lors de la première erreur commise dans l’application d’une règle.
Par exemple, si une entreprise commet une erreur dans la déclaration des rémunérations assujetties aux cotisations d’assurance chômage, elle pourra régulariser d’elles-mêmes de telles erreurs, ou bien être invitées à le faire par l’administration dans un délai imparti. Toutefois, si l’administration démontre la mauvaise foi de l’entreprise ou sa volonté de commettre une fraude, la sanction pourra être prononcée, sans que l’entreprise ne soit invitée à régulariser sa situation.

Attention : Certains types de sanctions administratives (la loi ne concerne pas les sanctions pénales) seront exclus de cette tolérance, notamment lorsqu’elles permettent de mettre en oeuvre le droit de l’Union européenne ou qu’elles protègent la santé et la sécurité des personnes (exemple : lorsqu’une entreprise oublie d’établir une déclaration préalable à l’embauche d’un nouveau salarié ce qui empêche ce dernier de bénéficier d’une couverture sociale).

❖ Instauration d’un droit d’être contrôlé

Selon le projet de loi, les entreprises (et non les salariés) auront la possibilité de demander à bénéficier d’un contrôle pour s’assurer de la conformité de ses pratiques avec les règles applicables.
Ce nouveau droit de contrôle se veut être « un outil instaurant un dialogue entre les autorités de contrôle et les personnes contrôlées ». L’administration procédera au contrôle sollicité « dans un délai raisonnable ».
La loi ajoute de nouvelles possibilités pour les employeurs de demander des rescrits sociaux. Ils pourront ainsi:
– Interroger l’inspecteur du travail sur la conformité à la loi de leur règlement intérieur ;
– Interroger Pôle emploi au sujet d’un mandataire social afin de déterminer son assujettissement à l’obligation d’assurance contre le risque de privation d’emploi ;
– Interroger l’administration sur les modalités de prise en compte des effectifs servant de base au calcul du plafond de stagiaires

❖ Un simple avertissement en cas d’erreur

Le projet de loi donne la possibilité à la Direccte de prononcer, quelque soit la taille de l’entreprise, un simple avertissement au lieu d’une amende administrative.
Cette mesure ne s’applique que dans les cas listés à l’article L. 8115-1 du code du travail, c’est-à-dire : la méconnaissance de certaines règles relatives à la durée du travail, aux repos, au salaire minimum, et aux règles d’hygiène et d’hébergement.
Ainsi la Direccte pourra moduler la sanction – et choisir de recourir plutôt à l’avertissement qu’à l’amende – en fonction des circonstances et de la gravité du manquement, mais aussi au regard de la bonne foi de son auteur, ses ressources et ses charges.
En cas de récidive de l’entreprise dans un délai d’un an après un avertissement, l’entreprise encourra une amende majorée de façon intermédiaire : le montant maximal de l’amende administrative (2 000 euros) sera majoré de 50 %, c’est-à-dire 3 000 euros (pour rappel, en cas de récidive à la suite d’une amende administrative, l’entreprise encourt une amende doublée, d’au maximum 4 000 euros).

❖ Allégement des sanctions prévues autour du prélèvement à la source

Le projet de loi supprime la sanction pénale encourue par les employeurs en cas de divulgation du taux de prélèvement à la source de ses salariés (cette incrimination a été introduite dans le code général des impôts par la loi de finances 2017).
Toutefois, le gouvernement indique que restent applicables les sanctions de droit commun (sanctions financières) prévues par le code pénal pour protéger le secret professionnel et sanctionner un usage détourné des données.
Le gouvernement a tenu à rassurer les dirigeants d’entreprise s’agissant du prélèvement à la source : il a indiqué que la ligne de conduite de l’administration fiscale sera souple dans un premier temps et que cette dernière procédera durant les premiers mois d’application de la réforme à « un simple rappel des obligations applicables sans appliquer de sanction ».

❖ Lancement d’expérimentations

Le projet de loi prévoit plusieurs mesures expérimentales :
La généralisation de la médiation entre les cotisants et les organismes de recouvrement (durée de l’expérience : 3 ans) ;
La limitation de la durée des contrôles administratifs de l’Urssaf et de l’inspection du travail sur certaines entreprises des Hauts-de-France et d’Auvergne-Rhône-Alpes (durée de l’expérience : pendant une période de 3 ans les entreprises de moins de 250 salariés ne pourront pas être contrôlées durant plus de 9 mois cumulés et les entreprises de moins de 20 salariés ne pourront être contrôlées durant plus de 3 mois).

 

Télécharger la note d’information de la CNAMS :

PROJET DE LOI SUR LE DROIT A L’ERREUR : L’essentiel des mesures

Aides financières AGEFIPH pour l’emploi de salariés handicapés

L’AGEFIPH, qui gère le fonds de développement pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées, propose aux entreprises une nouvelle offre d’aides pour faciliter l’embauche ou le maintien dans l’emploi de salariés en situation de handicap.

Aides au maintien dans l’emploi 

L’AGEFIPH propose également 3 aides financières visant plus spécifiquement à faciliter le maintien dans l’emploi des salariés handicapés :
➢ une aide à la recherche de solutions pour le maintien dans l’emploi (2000 €) ;
➢ une aide à l’emploi des travailleurs handicapés, qui vise à compenser les surcoûts pérennes induits par le handicap d’une personne à son poste de travail, après aménagement optimal de celui-ci. Indexée sur le SMIC, elle est versée trimestriellement sur déclaration des heures de travail réalisées ;
➢ une aide à la formation (son montant est déterminé en fonction du coût du projet et des cofinancements mobilisés auprès des autres financeurs).

L’entreprise qui embauche une personne en situation de handicap, ou qui souhaite maintenir un salarié handicapé à son poste, peut aussi bénéficier de toute une série de prestations d’accompagnement délivrées par les délégations régionales de l’AGEFIPH (étude préalable à l’aménagement des situations de travail, prestations d’appui spécifiques…).

Les modalités d’attribution de ces différentes aides (bénéficiaires, démarches, montant, durée, règles de cumul, etc.) sont détaillées sur www.agefiph.fr

Lire la note d’information de la CNAMS :  aides financières AGEFIPH

Lancement de la plateforme « TéléAccords » de dépôt des accords d’entreprise

Depuis le 28 mars 2018, le dépôt des accords d’entreprise s’effectue sur internet.

Sauf exception (accords d’intéressement ou de participation, plans d’épargne, accords PSE et accords de performance collective), les accords collectifs conclus à compter du 1er septembre 2017 sont versés depuis le 17 novembre 2017 dans une base de données, consultable sur le site internet Légifrance ( https://www.legifrance.gouv.fr/initRechAccordsEntreprise.do)

Désormais, le dépôt des accords d’entreprise s’effectue exclusivement sous forme dématérialisée, sur la plate-forme « TéléAccords »( TéléAccords ). Il n’y a donc plus à déposer de version papier.

Cette obligation de dépôt comporte deux niveaux.

Les entreprises doivent d’une part déposer une version intégrale de l’accord au format PDF. Il s’agit donc d’une image de la version papier, signée des parties. Cette obligation de dépôt s’applique à tous les accords d’entreprise, même ceux qui ne sont pas promis à publication sur internet (ex. : accords d’intéressement).

Les entreprises doivent d’autre part déposer une version au format docx. Il s’agit de la version qui sera rendue publique, sur internet. Il incombe à l’employeur de supprimer de cette version toute donnée nominative personnelle (= anonymisation).
Le déposant doit effacer définitivement les noms, prénoms paraphe ou signature faisant l’objet d’une anonymisation (et les dispositions faisant l’objet d’une occultation de la version publiable). Il ne doit donc pas passer en blanc l’écriture ou mettre les passages concernés en surbrillance en noir ou en toute autre couleur. En effet, ces actions ne permettent pas de supprimer définitivement les éléments de la version publiable.

Précision : la raison sociale de l’entreprise (ou l’enseigne), alors même qu’elle est renseignée par un nom et un prénom, correspond à une « entité morale » et se distingue, de ce fait, de la notion de personne physique, strictement attachée à une personne. Cette information doit donc être maintenue dans la version de l’accord destinée à la publicité.

En cas de demande de publication partielle par les parties signataires (= occultation), l’employeur efface également du fichier docx les éléments qui doivent rester confidentiels.

L’employeur pourra aussi supprimer, le cas échéant, les éléments de l’accord collectif portant atteinte aux intérêts stratégiques de l’entreprise, conformément à ce qu’a autorisé la loi de ratification des ordonnances Macron.

Le dépôt des éléments à joindre éventuellement à l’accord (P-V d’approbation de l’accord par référendum, acte de demande de publication partielle, etc.) s’effectue aussi par téléprocédure.
Une fois ces formalités accomplies, la DIRECCTE adresse à l’employeur un récépissé de dépôt.

Attention :
les entreprises ont toujours l’obligation de déposer un exemplaire de l’accord au greffe du conseil de prud’hommes du lieu de conclusion.

 

Vous trouverez ci-dessous :

Un lien vers la foire aux questions dédiée, très complète :
>  Foire aux questions dépôt et publicité des accords

Un lien vers le dépliant d’information à diffuser aux entreprises :
>  Les nouvelles modalités de dépôt et publicité des accords collectifs

IMPORTANT : kit de communication sur le prélèvement à la source

L’administration continue de publier au BOFiP (Bulletin Officiel des Finances Publiques-Impôts) l’ensemble des règles relatives au prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, mais elle communique en publiant un kit collecteur en trois chapitres sur son site www.impots.gouv.fr.

Ce kit comporte une partie « Présenter le prélèvement à la source » qui présente les objectifs et les modalités du prélèvement à la source (PAS), à savoir :

  • le périmètre de la réforme (revenus concernés, modalités pour les verseurs de revenus) et son calendrier,
  • l’impact de la réforme pour les retraités et les salariés
  • le dispositif d’assistance pour les collecteurs et les contribuables,
  • la phase de test 2018 (pilote).

Télécharger la Présentation du Kit collecteur

 

La partie « Expliquer le prélèvement à la source » comporte :

D’autres brochures déclinent cette présentation générale sous forme de focus sur les points particuliers pouvant intéresser :

–  un support de communication sous forme de diaporama : calendrier, principes, grandes étapes, modalités techniques et accompagnement. Il peut être utilisé ou diffusé et peut être adapté aux besoins des collecteurs : Support de communication sous forme diaporama – Format PP

 

La partie « Communiquer auprès des salariés ou retraités » comporte :

– une foire aux questions pour les retraités et une pour les salariés. Ces documents ont vocation à être mis à la disposition des salariés ou retraités par les collecteurs afin de répondre à leurs questions :

– des supports de communication à destination des retraités et des salariés qui peuvent être joints avec le bulletin de salaire ou de pension courant 2018.

Télécharger la note d’information de la CNAMS

Une mutation tous azimuts

Métier de proximité, le pressing regroupe en France 2 500 artisans et 10 000 salariés. Malgré les difficultés qui touchent le secteur, la branche résiste, notamment à la faveur de l’innovation. Tour d’horizon avec Olivier Risse, président de la Fédération Française des Pressings et Blanchisseries (FFPB). 


Retrouvez l’article complet de Samira Hamiche paru dans « Le monde des artisans » (mars-avril 2018) en cliquant ici

 

Prélèvement à la source

L’administration fiscale diffuse ses premières instructions

Le 31 janvier 2018, l’administration fiscale a publié en ligne une série d’instructions précisant les modalités de mise en oeuvre du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu.
Ces instructions portent sur les sujets suivants :

  • les personnes tenues d’effectuer la retenue à la source ;
  • la phase préparatoire à la mise en oeuvre du prélèvement à la source (PAS)
  • les modalités de mise à disposition et d’application du taux de PAS
  • les obligations des collecteurs de la retenue à la source (obligations déclaratives et obligations de paiement/reversement)

Ces instructions sont susceptibles d’évoluer et doivent encore être complétées par d’autres développements qui sont toujours en cours de rédaction.

Plus d’information dans le communiqué de la CNAMS à télécharger ici

« Mon étiquette »

La nouvelle application mobile pour un bon entretien des textiles

L’appli « MON ÉTIQUETTE » facilite, à tout instant, le quotidien du consommateur en lui permettant de mieux comprendre ses étiquettes d’entretien textile et en particulier les symboles d’entretien parfois un peu compliqués pour certains d’entre eux. Elle répertorie également les meilleures solutions pour entretenir son linge en toute confiance et garder ainsi son vêtement préféré plus longtemps.

Plus d’information dans le PDF joint

Logiciels de caisse anti-fraude à la TVA

Afin de renforcer la lutte contre la fraude à la TVA liée à l’utilisation de logiciels permettant la dissimulation de recettes, l’article 88 de la loi de finances pour 2016 a instauré l’obligation, pour les assujettis qui enregistrent les règlements de leurs clients au moyen d’un logiciel de comptabilité ou de gestion ou d’un système de caisse, d’utiliser un logiciel ou système sécurisé certifié avant le 1er janvier 2018.

Voici quelques précisions dans le communiqué de la CNAMS à télécharger ici.